Quand les attentas bousculent les politiques de cohésions sociales

Voilà un dossier très bien fait qui invite à prendre un peu recul, de distance et qui oblige à éviter les raccourcis, qui exige de travailler sur la justesse de l’analyse au risque de se tromper dans la mise en oeuvre de solutions…

Bonne lecture

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Dénonçant un « apartheid territorial, social et ethnique » dans les banlieues françaises, Manuel Valls a fait de la lutte contre la ségrégation l’une des principales réponses du gouvernement aux attaques des 7, 8 et 9 janvier 2015 contre la rédaction de Charlie Hebdo, des policiers nationaux et municipaux ainsi que des citoyens de confession juive dans un supermarché casher. Le gouvernement mobilise tous les acteurs de la politique de la ville et des politiques de cohésion sociale pour engager plusieurs chantiers : prévention de la radicalisation, amélioration de la transmission des valeurs républicaines et de la laïcité, généralisation des programmes de réussite éducative (PRE), réorientation des contrats de ville, etc. Sur le terrain, certains professionnels doutent de la capacité des politiques publiques à enrayer les inégalités sociales et territoriales et formulent leurs propres analyses et réponses à la crise provoquée par les attentats.